Synthèse de Nourel

 

I Introduction

Lors de l’annonce du thème choisit notre classe de première, c’est à dire la croissance, nous avons premièrement penser à effectuer une étude sur les champignons mais, malheureusement, voyant de trop grande difficulté à la réalisation de ce sujet, nous l’avons abandonner et les plantes grimpantes lui ont succédé. Tout d’abord, nous avons choisit ce sujet ensemble car il nous paraissait intéressant. Nous avions des questions qui restaient sans réponse et ce sujet nous a permit de leurs répondre. Il nous permet ainsi d’entré dans le monde fascinant des plantes grimpantes. La problématique du groupe est : comment les plantes grimpantes qui, à priori, ne dispose pas du sens de la vue, réussissent-elles à s’orienter vers un support et à croître vers celui-ci ? Nous étudions donc deux hypothèses réalisables : ces plantes s’orientent et croissent grâce au " toucher ", grâce à la lumière et, enfin, grâce à une rotation permanente qu’elle effectue.

II La démarche

    1. Etude documentaire
    2. Durant les 8 et 15 janvier 2001, nous avions effectué nos recherches documentaires : tout d’abord nous nous sommes rendus au CDI dans le but de trouver des renseignements répondant à notre problématique. Nous les avons trouvé dans de nombreux livres : " Physiologie végétale " Edition " Masson " titre : Mouvement révolutif, page 72-73-74, Collection " ABREGES ", auteur : R.HELLER, R.ESNAUT, C.LANCE. Cinquième édition ainsi que dans l’ " Encyclopédie Universalis "3-0 sur CD, article " Tropisme végétaux " partie 3, autre tropisme. Puis nous nous sommes rendue dans la salle informatique pour y consulter Internet mais nous n’avons rien trouvé sur les plantes grimpantes d’intéressant, cette partie de la recherche n’a servit à rien.

      Grâce aux documents dont nous disposons, en particulier la feuille des " mouvements révolutifs " nous savons désormais qu’il existe deux types de plantes grimpantes : les vrilles ainsi que les plantes volubiles, on ne s’intéresse qu’aux plantes volubiles qui effectuent un mouvement de circumnutation : le mouvement est très rapide ( 16 rotations en 24 heures chez le haricot ), le cercle décrit peut avoir un rayon dépassant 10 ou 15 cm. De plus, une fois le support atteint, l’enroulement s’effectue dans le sens inverse des aiguilles d’une montre pour le haricot. On apprend que le thygmotropisme n’intervient pas chez les plantes volubiles contrairement aux vrilles. Le mouvement révolutif obéit à un rythme endogène ( indépendant du milieu ).

    3. Etude expérimentale :
    4. Bien que la réalisation des expériences ne suscitait pas un matériel élaboré, nous avons eu tout de même du mal à trouver le nécessaire. Cette recherche a été effectuée avec l’aide de Cathy, (Jean a acheté les graines à Leroy Merlin) on a ainsi trouvé tout ce dont on avait besoin : quatre pots, six potences (pinces croco), quatre plaques de verre, du terreau, quatre serviettes et deux lampes. Avant la réalisation des expériences, il a fallu que nous fassions germer chacun des graines d’haricots afin d’être prêt pour effectuer les quatre expériences, au cas où les expériences rateraient. Une semaine plus tard, tout était près, nous réalisons ainsi, chacun notre expérience en même temps (la température était de 20°C). Personnellement, j’ai choisi d’effectuer l’expérience avec la lampe disposée à droite de la plante (expérience quatre), ainsi que Sébastien, puis Jean et Nathalie ont choisi l’étude avec le support (voir le dessin des dispositifs). Le compte à rebours commence à 16h30, chaque membre dessine son point de repère sur le papier calque placé au-dessus de la vitre (point de la tige reliée à la feuille), puis on effectue toutes les dix minutes un point sur le calque représentant la feuille choisie, toujours en partant du repère afin de mettre en évidence les déplacements de la plante. J’obtiens ainsi, un demi-cercle : la plante se dirige véritablement vers la lumière. Mon hypothèse est vérifiée, ainsi que celle des trois autres membres du groupe, on a ainsi mis en évidence la circumnutation des plantes grimpantes (expériences 1 et 2) et l’importance du phototropisme (orientation de la croissance par rapport à la lumière : expériences 3 et 4). Cependant, après avoir rencontré Mme Schuwer, nous apprenons que nous manquons de données pour donner un aspect mathématique à notre sujet, mais on dispose de la vitesse et de la période de rotation de nos plantes.

      Nous n’avons pas rencontré de problèmes important lors de la réalisation de notre sujet, je pense que le plus dur était le choix du sujet ainsi que la recherche du matériel.

    5. Etude par observation microscopique

La vidéo a été effectuée par Jean chez lui, grâce à sa webcam et son ordinateur. Il a utilisé un lumière blanche fixe et a programmé sa webcam pour une image tous les dix minutes pendant huit heures. Mais pour ne pas pénaliser le groupe, nous avons décidé d’effectuer une vidéo tous ensemble en utilisant le même procédé. Cette vidéo est une visualisation concrète du phénomène de la circumnutation : on distingue très bien les rotations des plantes grimpantes.

III Conclusion

Les plantes grimpantes qui ne disposent pas du sens de la vue s’orientent grâce au phénomène de la circumnutation et elles se dirigent vers la lumière grâce au phototropisme. Nos hypothèses sont donc vérifiées (toucher, lumière, rotation permanente interviennent).

IV Bilan personnel

Je pense que l’on a une bonne méthode de travail qui permet à tous les membres du groupe de participer au projet, chacun a effectué ses recherches, on a tous fait planter des haricots chez nous. Mais nous ne disposons pas tous de l’Internet ce qui accroît les inégalités au sein du groupe (cependant, moi et Nathalie qui ne disposons pas de l’Internet, nous nous sommes rendus à de nombreuses bibliothèques mais nos recherches n’ont pas été fructueuses). Ce sujet nous a appris de nombreuses choses : des mots nouveaux comme phototropisme ou encore thygmotropisme, il nous a permit d’effectuer nos propres recherches comme pour une enquête de police. Il nous apprend à être autonome et en même temps, dépendant du groupe.